Petit retour sur l'inoubliable nocturne d'inauguration au Museum Dan Gerbo. La surprise était au rendez-vous, mais surtout de magnifiques moments d'échanges avec l'artiste Paxal qui a su captiver son audience, notamment dans l'explication de ses œuvres et leur élaboration. C'est toujours un honneur de recevoir et partager d'intenses moments artistiques.
Paxal
Surréalisme
Parlons parcours
Dès l’âge de 15 ans, Paxal suit les cours du soir de l’École des Beaux-Arts de Mulhouse qu’il intègre à temps plein l’année suivante. Affilié à la Maison des Artistes en 2000, après un détour par la création publicitaire et l’édition, il retourne vers ses premières passions, la peinture et le dessin.
Après sa première exposition à Papeete – Tahiti, il participe à des salons d’art contemporains prestigieux en France et à l’étranger, Paris, Luxembourg, Bruxelles, Lausanne, Strasbourg, Bordeaux, Lyon, etc. représenté par les galeries avec lesquelles il travaille.
En 2024 il a exposé ses œuvres au Musée Dan Gerbo à Mulhouse.
Tout est dans les détails
Le sujet abordé n’est que prétexte, une bribe du message secret contenu dans l’œuvre. Il est lui-même support. Pour déceler le véritable intérêt, il faut laisser s’offrir à notre regard, lentement, tous les détails qui composent ou qui accompagnent le motif.
LEGS et son modèle Katalina
ARS GRATIA ARTIS et son modèle Ruby Schatzi
Comme dans le proverbe du sage qui montre la lune, ici le sujet n’est qu’index, il n’existe que pour attirer le regard sur ce qui vient ensuite, un foisonnement d’éléments subtils, parfois drôles, souvent mystiques, qui expriment des sentiments, qui dévoilent et développent l’histoire.
Jérome Bosch, Arcimboldo, Dali, Clovis Trouille, le tatouage, la bande dessinée, le graphisme aztèque, etc. Autant de sources d’inspiration auxquelles on pourra penser en se laissant perdre dans ses images.
CHAIR À CANON et son modèle Katalina
La Presse en parle
Lors du 12e salon Art Metz, en Lorraine au printemps dernier, dix peintres chinois invités ont exposé au milieu d'autres artistes. Parmi eux, Paxal, passionné par la spiritualité, présentait un portrait monumental du Dalaï Lama. Ce qui lui a valu un salon épique, les artistes chinois exigeant que l'œuvre soit décrochée, l'organisatrice du salon se
Graffitis, personnages de bandes dessinées, symboles tribaux évoquant tatouages et symboles mystiques… Sur ses œuvres, toutes les passions du peintre français Paxal sont réunies en un tourbillon d'allégories.
Paxal nous entraîne dans l’ivresse des contes. Un peu de Jack Daniels, du Perrault comme il en faut, des femmes et des hommes nus ou se dénudant dans un strip infernal autour de la crinière d’un lion, un fond noir et des couleurs vives, des seins et des fesses, et des blagues et une
I am a finger pointing to the moon. Don't look at me; look at the moon." Paxal, is a french artist, whose process and progress claim the attention, rather then the explicit featureof the piece itself. Process being the main media of his work, Paxal seeks the details rather then his quite simple pretexts; claiming
Antiquités dépoussiérées et bondieuseries revisitées d’un côté, scènes oniriques et compositions fantasmagoriques de l’autre, les constituants de son travail, formes, lignes en mouvement, vivantes, entités psychédéliques, participent d’une seule intention : offrir au regard une perspective différente, une clairvoyance, une acuité nouvelle ouverte sur des plans subtils. Sa démarche, réunir dans un même cadre l’ancien
Sorti de l’Ecole des Beaux-Arts de Mulhouse, Paxal travaille ses épopées graphiques, poétiques et ludiques, sous influence aborigène ou aztèque, entre bande dessinée et tatouage marquisien. Improvisées à main levée, décalées et parfois subversives, ces visions shamanesques, résolument spirituelles, sont pleines d’énergie
Curieux ?
Vous devinez sans doute qu’il s’agit de « L’origine du monde », le fameux tableau de Gustave Courbet, du moins de l’interprétation que Paxal a bien voulu lui donner. Pour soulever le voile, inscrivez-vous à la newsletter.